L’engagement coopératif
Les débuts de la coopération agricole
La coopération vinicole a fait son apparition dans le Médoc dans les années 1930. La viticulture traverse alors une grave crise. La première guerre mondiale, la forte baisse des prix, les vignobles dévastés par le phylloxera et l’exode rural poussent de nombreux vignerons à s’unir pour mutualiser les coûts de productions.
La Coopérative prouve très vite son efficacité et les viticulteurs qui adhèrent avec optimisme à ce nouveau concept, deviennent des associés et des apporteurs en raisins.
Un cahier des charges nécessaire…
Pour cette principale raison, il existe un cahier des charges auquel les vignerons doivent se plier. Mis en place au début des années 1990, il est constitué de clauses impératives en ce qui concerne la conduite de la vigne, les rendements, la qualité et l’état sanitaire des raisins, et la tenue d’un cahier de suivi du vignoble… Ce cahier des charges a été validé par les Vignerons Associés eux-mêmes.
Une notation claire et efficace
Le coopérateur reçoit une note par parcelle. A l’arrivée des raisins, d’autres notes sont attribuées en fonction de la qualité de la récolte. Une moyenne générale pour l’ensemble des viticulteurs est effectuée. Le vigneron dont la note individuelle sera supérieure à la moyenne générale sera récompensé lors du paiement de sa récolte. Sans compter que tous ces critères, lorsqu’ils sont parfaitement respectés permettent de produire des vins du Médoc de qualité.